2008-11-18

A arte de comunicar

«Uma sábia e conhecida anedota árabe diz que, certa feita, um sultão sonhou que havia perdido todos os dentes. Logo que despertou, mandou chamar um adivinho para que interpretasse seu sonho.
- Que desgraça, senhor! - exclamou o adivinho - Cada dente caído representa a perda de um parente de vossa majestade.
- Mas que insolente - gritou o sultão, enfurecido - Como te atreves a dizer-me semelhante coisa? Fora daqui!
Chamou os guardas e ordenou que lhe dessem cem chicotadas e, de seguida, mandou que trouxessem outro adivinho e contou-lhe sobre o sonho. Este, após ouvir o sultão com atenção, disse-lhe:
- Excelente senhor! Grande felicidade vos está reservada. O sonho significa que haveis de sobreviver a todos os vossos parentes.
A fisionomia do sultão iluminou-se num sorriso, e ele mandou dar cem moedas de ouro ao segundo adivinho. Quando este saía do palácio, um dos cortesãos lhe disse admirado:
- Não é possível! A interpretação que você fez foi a mesma que o seu colega havia feito. Não entendo porque ao primeiro ele pagou com cem chicotadas e a você com cem moedas de ouro.
- Lembra-te meu amigo - respondeu o adivinho - que tudo depende da maneira de dizer as coisas.
*
Um dos grandes desafios da humanidade é aprender a arte de comunicar-se. Da comunicação depende, muitas vezes, a felicidade ou a desgraça, a paz ou a guerra.
Que a verdade deve ser dita em qualquer situação, não resta dúvida. Mas a forma como ela é comunicada é que tem provocado, em alguns casos, grandes problemas. A verdade pode ser comparada a uma pedra preciosa. Se a lançarmos no rosto de alguém pode ferir, provocando dor e revolta. Mas se a envolvemos em delicada embalagem e a oferecemos com ternura, certamente será aceita com facilidade. A embalagem, nesse caso, é a indulgência, o carinho, a compreensão e, acima de tudo, a vontade sincera de ajudar a pessoa a quem nos dirigimos.
Ademais, será sábio de nossa parte, antes de dizer aos outros o que julgamos ser uma verdade, dizê-la a nós mesmos diante do espelho. E, conforme seja a nossa reação, podemos seguir em frente ou deixar de lado o nosso intento. Importante mesmo é ter sempre em mente que o que fará diferença é a maneira de dizer as coisas.»
*

2008-11-14

TRISTE NOVEMBRE (MARC-ANTOINE)



lisa se souvient de son enfance
Elle n'a même pas passé l'adolescence
Elle souhaite que tout cela ne soit qu'un rêve
Pour chasser l'image qu'elle a de son père
lisa se souvient de toutes ces nuits
Qu'il entrait dans sa chambre sans faire un bruit
Il lui disait qu'il serait toujours là
Mais ne pensait pas qu'il serait sous ses draps

Tous les soirs elle tremble
Chaque fois qu'elle pense
Que c'est son père qui viendra pour la border
Elle est seule dans sa chambre
pleur en silence
mais elle n'a personne pour la réconforter
Tout ce qu'elle veut c'est la chance
De vivre une enfance
Qui ne lui a jamais été accordée
C'est une journée d'automne
Un triste novembre
Que lisa ne pourra jamais oublier


10 ans plus tard elle en souffre encore
Elle porte encore les traces sur son corps
Il lui disait que tout irai bien
Il lui répete encore le même refrain
10 ans plus tard il avoue ses torts
Sans émotions et sans aucun remord
Mais il disait qu'il le regrettait
Trop tard car le mal est déja fait!

Tous les soirs elle tremble
Chaque fois qu'elle pense
Que c'est son père qui viendra pour la border
Elle est seule dans sa chambre
pleur en silence
mais elle n'a personne pour la réconforter
Tout ce qu'elle veut c'est la chance
De vivre une enfance
Qui ne lui a jamais été accordée
C'est une journée d'automne
Un triste novembre
Que lisa ne pourra jamais oublier


mais lisa reste forte
A la vie elle s'accroche
Elle se dit qu'un jour son cauchemar sera terminé
Elle en parle a ses proches
De son père elle décroche
Elle se dit qu'un jour de lui elle sera libérée

Tous les soirs elle tremble
Chaque fois qu'elle pense
Que c'est son père qui viendra pour la border
Elle est seule dans sa chambre
pleur en silence
mais elle n'a personne pour la réconforter
Tout ce qu'elle veut c'est la chance
De vivre une enfance
Qui ne lui a jamais été accordée
C'est une journée d'automne
Un triste novembre
Que lisa ne pourra jamais oublier

Tous les soirs elle tremble
Chaque fois qu'elle pense
Que c'est son père qui viendra pour la border
Elle est seule dans sa chambre
pleur en silence
mais elle n'a personne pour la réconforter
Tout ce qu'elle veut c'est la chance
De vivre une enfance
Qui ne lui a jamais été accordée
C'est une journée d'automne
Un triste novembre
Que lisa ne pourra jamais oublier